Chantiers de fouilles

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Chantiers de fouilles Paris 1

  • Argentomagus (Saint-Marcel, Indre, France)
    CG
    Texte

    La campagne 2024 de la fouille programmée du site antique d’Argentomagus (Saint-Marcel, 36200) se déroulera du 8 au 27 juillet prochains. Les recherches concerneront un petit bâtiment installé sur le parvis du temple 4 au cours du IIIe siècle de notre ère et ayant abrité des activités de forge, ainsi que les espaces domestiques et de réception de la domus dite de Quintus Sergius Macrinus (IIe-IIIe siècles).
    Nous recherchons 4 fouilleurs disponibles pour l’ensemble de la campagne et éventuellement intéressés pour participer à des activités de post-fouille (enregistrement, base de données, photogrammétrie) à l’automne 2024.
    Hébergement et repas pris en charge.
    Pour plus d’informations et pour candidater, contacter le responsable d’opération, Simon Girond : s.girond@laposte.net

  • Bibracte : les Grandes Portes (Mont Beuvray, Nièvre, France)
    A. Maillier

    Le système défensif de Bibracte

    Texte

    Direction Sophie Krausz : université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Trajectoires UMR 8215 et Professeur Gelu Florea : université Babeș-Bolyai (Cluj-Napoca, Roumanie).

    Bibracte est l’un des plus grands oppida européens, capitale du peuple des Éduens aux IIe et Ier s. BCE. Au cœur du Morvan, Bibracte est en cours de fouille depuis 1985 par des équipes internationales. C’est aussi un musée et un centre de recherche permanent.

    https://www.bibracte.fr/

    Commencée en juillet 2019, la fouille du système défensif un partenariat universitaire : l’université Paris 1 pour la France et l’université Babeș-Bolyai pour la Roumanie.

    Elle a pour objectif d'étudier l'architecture et la fonction militaire de la grande enceinte de 135 ha qui enclot Bibracte. Ce rempart correspond au type murus gallicus : il est composé d'un poutrage en bois et de terre, flanqué à l'avant d'un parement en pierre. Cet ouvrage s'intègre dans un système défensif monumental, les Gaulois ayant modelé des pentes pour créer plusieurs glacis difficiles à franchir.

    En 2023, la fouille se concentrera sur plusieurs zones :  le murus gallicus interne, l’une des entrées principales de l’oppidum (Les Grandes Portes) et la nécropole à incinération découverte en 2022.

    Les étudiants en L3 et master archéologie de Paris 1 sont prioritaires, quelques places sont réservées aux étudiants de Paris 1 n’ayant jamais fouillé.

    Complet !

  • Cimitero di Atella (Basilicate, Italie)
    Mibac
    Texte

    Période chronologique : Paléolithique ancien (environ 600.000 ans)
    Lieux : Basilicate, Italie
    Période de fouille : 4 semaines entre juillet et août (en fonction des années), réponses aux demandes de participation fin avril.

    Contact : Roxane.Rocca@univ-paris1.fr

    Présentation du site : Le site paléolithique de Cimitero di Atella se trouve dans la province de Potenza (Basilicate, Italie). Dans la continuité́ des travaux menés pendant plus de 20 par le Professeur Borzatti (Université de Florence) la nouvelle équipe de recherche italo-française a pour objectif d’obtenir de nouvelles informations sur les paysages, l’environnement et les modes de vie des humains qui ont peuplé la région d’Atella il y a 600.000 ans. Les données obtenues permettront de prendre part au débat sur les premiers peuplements humains en Europe.

    Activités sur le terrain : Les travaux de terrain se concentreront sur la fouille des niveaux archéologiques contenant des restes de faunes (éléphants et autres grands herbivores) et des industries lithiques, sur le tamisage et le tri des sédiments et sur le traitement préliminaire du matériel archéologique (lavage, marquage et inventaire).

    Ressources : Les recherches sur le site de Cimitero di Atella sont financées par l’école française de Rome dans le cadre du projet PALEO : https://www.efrome.it/p/paleo

    Rapport 2021 : https://journals.openedition.org/baefe/5175

    Autorisation de fouille n° 698 délivrée le 31.05.2022 par la Soprintendenza Archeologia Belle Arti e Paesaggio della Basilicata.

     

  • Monte Torretta di Pietragalla (Basilicate, Italie)
    Texte

    Localisation : sur Geonames ; sur Google Maps

    Depuis 2016, l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (dir. V. Capozzoli et A. Duplouy) et la Humboldt-Universität zu Berlin (dir. A. Henning) ont lancé un programme de recherche international visant à l’étude archéologique et à la valorisation patrimoniale de l’habitat de hauteur de Monte Torretta di Pietragalla, en collaboration avec diverses entités de recherche italiennes : la surintendance (SABAP), la direction générale musées de la Basilicate, l’École de sciences agraires et forestières (SAFE) de l’université de la Basilicate, le musée archéologique provincial de Potenza, ainsi que deux laboratoires du CNR italien spécialisés en télédétection et valorisation patrimoniale (IMAA et ISPC).

    Situé dans la partie septentrionale de la Lucanie antique (Basilicate, Italie), à quelques kilomètres de la source du Bradano, le site de Monte Torretta di Pietragalla constitue un lieu de passage entre la région montagneuse de la Lucanie et les plaines de l’Apulie. Site indigène, Monte Torretta est situé au carrefour des mondes grec, étrusque, romain et italique. L’objectif principal du projet est de réexaminer la question complexe de la lucanisation de la région, terme par lequel historiens et archéologues désignent un ensemble de transformations qui touchent le sud de l'Italie à partir du milieu du Ve siècle avant J.-C. Certains interprètent ces transformations comme le résultat de l’arrivée de populations samnites venues du nord, tandis que d’autres y voient le résultat d’une évolution interne de populations autochtones. Un point crucial concerne les établissements fortifiés de sommet qui apparaissent dans toute la Lucanie (entre autres) entre le IVe et le IIIe siècles av. J.-C. Les travaux de terrain visent actuellement à déterminer le tracé et le phasage de l'enceinte hellénistique de l’établissement, tout en enquêtant sur la nature de l’occupation interne du site avant et après l'érection de la muraille.

    Promoteur d’une « archéologie durable », autrement dit d’une recherche archéologique conçue comme un instrument au service de la communauté, le projet repose sur une relation étroite avec les institutions locales : la région Basilicate et la Commune de Pietragalla. Porté par deux universités réputées pour leur formation en archéologie et soutenu par l’université franco-italienne, le Pietragalla Project est également un chantier-école : l’activité sur le terrain et en laboratoire vise à former des étudiants et de jeunes chercheurs dans les domaines de l’archéologie, de la télédétection et de la valorisation du patrimoine. Il s’ouvre ainsi tant aux étudiants du master Archéologie que du master Patrimoine et musées. Les campagnes ont lieu chaque année entre mi-juillet et mi-août. Le Pietragalla Project accepte les candidatures d’étudiants à partir de la fin de la L3 qui entendent développer des sujets liés à l’Antiquité classique en master, à la valorisation du patrimoine archéologique ou encore à l'application des technologies numériques à l'archéologie de l'Italie du Sud. Le chantier prend en charge le déplacement depuis Paris, ainsi que le logement et la nourriture sur place. Les candidatures sont à adresser à Vincenzo Capozzoli et à Alain Duplouy durant le mois de février.

    Plus d’informations sur le site, les objectifs et les résultats du Pietragalla Project sont disponibles sur notre site internet :

La liste des chantiers de fouilles pour bénévoles en archéologie est en ligne sur le site internet du Ministère de la Culture

Chantier éthique

Un label Chantier-Ethique sera désormais mentionné sur la liste des chantiers d'été du ministère de la Culture. Le label a pour objectif de permettre à toutes et tous d'identifier des lieux de travail sûrs et sensibilisés aux problématiques des discriminations en archéologie. Le dispositif consiste en une charte (à signer par l'ensemble des participants au chantier) et un vadémécum de support que vous pouvez télécharger ci-dessous.